Le secteur maritime a pris pour la première fois un engagement pour lutter contre le réchauffement climatique, le rapprochant des objectifs de l’Accord de Paris. Plus de 170 pays, membres de l’Organisation Maritime Internationale (OMI), se sont entendus le 13 avril dernier sur une réduction d’au moins 50 % des émissions de gaz à effet de serre du secteur d’ici à 2050.
Aujourd’hui, 2,5% des émissions mondiales de CO2 proviennent du transport maritime et, si aucune action n’était menée, le secteur pourrait représenter 15% du total mondial des émissions en 2050. Cet accord est d’autant plus historique que le transport maritime est le seul secteur dont la contribution à la limitation du réchauffement de la planète n’était pas incluse dans l’Accord de Paris, avec le transport aérien.
Avec cet objectif de réduction de 50% d’ici 2050, le transport maritime doit effectuer des changements technologiques majeurs et peut constituer un formidable accélérateur en faveur des énergies vertes. Des solutions sont d’ores et déjà proposées, notamment par la compagnie hollandaise Port-Liner qui mettra à l’eau dès le mois d’août 2018, les tout premiers porte-conteneurs électriques. Propulsés uniquement à l’électricité grâce à des batteries rechargeables à terre en quatre heures et approvisionné par de l’énergie solaire et éolienne, ils sillonneront les canaux hollandais et belges et remplaceront l’équivalent de 23 000 poids lourds.