Si le combat contre le réchauffement climatique et pour un air plus pur embrase les débats mondiaux, les institutions économiques peinent à poser des jalons chiffrés qui permettraient aux citoyens de décliner leurs ambitions en politiques publiques plus précises.
Les journaux font toutefois, cette semaine, état d’un chiffre : 10 millions. C’est le nombre d’emplois actuels dans le monde lié à l’économie des énergies renouvelables. Ce chiffre a notamment été publié dans le rapport de l’IRENA (International Renewable Energy Agency) : Global Energy Transformation: A Roadmap to 2050 (http://irena.org/publications/2018/Apr/Global-Energy-Transition-A-Roadmap-to-2050).
L’ampleur des investissements publics et privés dans ces nouvelles technologies a permis l’émergence d’une économie pour les énergies propres, en particulier dans les énergies renouvelables, piliers de la transition écologique mondiale.
Même si les prix des technologies continuent à diminuer (tendance fondamentale des prochains temps), le besoin en investissement dans les énergies renouvelables reste nécessaire et encore aujourd’hui insuffisant.
Le scénario REmap (Renewable energy roadmap) de l’IRENA préconise un investissement cumulé de 22,3 trillions de dollars entre 2015 et 2050, ce qui représente plus du double des investissements envisagés aujourd’hui, selon les accords, scénarios et politiques actuels.
Le rapport CERES, In Sight of the Clean Trillion Update on an Expanding Landscape of Investor Opportunities (https://www.ceres.org/CleanTrillionInSight?report=view) précise à ce sujet qu’il ne paraît pas impossible d’atteindre le trillion de dollars d’investissement par an dans les énergies propres offrant différents types de couverture de risque selon les besoins des investisseurs.
Economies d’échelle, technologies, investisseurs, besoins sociétaux convergent, dans le débat public, pour créer les conditions d’un débat de plus en plus informé.