Le monde change. En matière d’énergie, les certitudes les plus affirmées il y a quelques années encore sont bousculées. La compétitivité des énergies renouvelables étonne, en Europe et dans le monde. Les opinions publiques exigent de leurs gouvernants des actions résolues en faveur de la transition énergétique et contre le réchauffement climatique. La révolution numérique, en même temps qu’elle transforme nos économies, offre des opportunités inédites de maîtrise des réseaux, de sa propre consommation particulière, d’économies d’énergie.
Ces mouvements devraient stimuler nos énergies, nos créativités et nos projets. Pourtant, des peurs s’expriment. Peurs face aux défis de la souveraineté énergétique, peurs face au recul d’industries génératrices d’emplois, peurs face aux nouveaux risques de ce qu’on appelle désormais la gouvernementalité algorithmique, notamment en matière de protection des données personnelles, peurs face à la volatilité des prix de l’énergie, peurs face aux nouveaux risques géopolitiques.
La réponse de notre système énergétique à ces peurs passe par le respect de nos principes et de nos valeurs démocratiques : égalité des citoyens et des territoires, service public performant, assurance d’une énergie au juste prix servie par des infrastructures fiables, prise en compte des populations vulnérables, intégration au sein de l’Europe, modernisation permanente des réseaux, priorité donnée à l’innovation, respect de l’environnement et lutte contre le changement climatique. C’est pour que le progrès technique se mette au service de nos objectifs dans un marché renouvelé, pour que toutes nos organisations inscrivent leur responsabilité propre dans ce champ des possibles que j’ai voulu créer, au sein de la Commission de régulation de l’énergie, un Comité de prospective. Durant un an, ses trois groupes de travail ont travaillé avec rigueur et ardeur pour éclairer les enjeux de la mobilité propre, ceux de la flexibilité et du stockage sur les réseaux, et ceux des technologies numériques sur le consommateur. Nous vous présentons aujourd’hui ces travaux.
Nous disposons de tant de talents. Unissons nos efforts pour comprendre le monde de l’énergie de demain. Agissons pour éclairer l’avenir.
Jean-François Carenco, Président de la Commission de régulation de l’énergie
Ces mouvements devraient stimuler nos énergies, nos créativités et nos projets. Pourtant, des peurs s’expriment. Peurs face aux défis de la souveraineté énergétique, peurs face au recul d’industries génératrices d’emplois, peurs face aux nouveaux risques de ce qu’on appelle désormais la gouvernementalité algorithmique, notamment en matière de protection des données personnelles, peurs face à la volatilité des prix de l’énergie, peurs face aux nouveaux risques géopolitiques.
La réponse de notre système énergétique à ces peurs passe par le respect de nos principes et de nos valeurs démocratiques : égalité des citoyens et des territoires, service public performant, assurance d’une énergie au juste prix servie par des infrastructures fiables, prise en compte des populations vulnérables, intégration au sein de l’Europe, modernisation permanente des réseaux, priorité donnée à l’innovation, respect de l’environnement et lutte contre le changement climatique. C’est pour que le progrès technique se mette au service de nos objectifs dans un marché renouvelé, pour que toutes nos organisations inscrivent leur responsabilité propre dans ce champ des possibles que j’ai voulu créer, au sein de la Commission de régulation de l’énergie, un Comité de prospective. Durant un an, ses trois groupes de travail ont travaillé avec rigueur et ardeur pour éclairer les enjeux de la mobilité propre, ceux de la flexibilité et du stockage sur les réseaux, et ceux des technologies numériques sur le consommateur. Nous vous présentons aujourd’hui ces travaux.
Nous disposons de tant de talents. Unissons nos efforts pour comprendre le monde de l’énergie de demain. Agissons pour éclairer l’avenir.
Jean-François Carenco, Président de la Commission de régulation de l’énergie
Avec l’accord de Paris sur le climat (COP 21), la France s’est engagée dans la transition énergétique. Alors que les Français veulent une énergie plus propre, comment le système énergétique français se prépare-t-il ? Quelles sont les opportunités offertes par le secteur des nouvelles mobilités ? Comment le consommateur devient-t-il, lui aussi, producteur ? Comment peut-il faire des économies d’énergie grâce à l’évolution des technologies ? Comment les multiples acteurs se mettent-ils en ordre de bataille pour changer le monde de l’énergie en France ?
Le 5 juillet 2018, à l’invitation de son Président, Jean-François CARENCO, le Comité de Prospective de la CRE présente trois rapports visant à dégager des pistes de réflexion, transparentes et réalistes, pour éclairer l’avenir de l’énergie en France. Ils émanent de groupes de travail qui ont rassemblé durant toute cette année plus de 200 experts, tous acteurs majeurs de l’énergie - industriels, producteurs, opérateurs de réseau, fournisseurs d’énergie, associations de consommateurs, représentants des collectivités locales… - avec pour ambition de favoriser l’émergence de plusieurs consensus à long terme, et de proposer des solutions pour accompagner les transformations du secteur.
Le 5 juillet 2018, à l’invitation de son Président, Jean-François CARENCO, le Comité de Prospective de la CRE présente trois rapports visant à dégager des pistes de réflexion, transparentes et réalistes, pour éclairer l’avenir de l’énergie en France. Ils émanent de groupes de travail qui ont rassemblé durant toute cette année plus de 200 experts, tous acteurs majeurs de l’énergie - industriels, producteurs, opérateurs de réseau, fournisseurs d’énergie, associations de consommateurs, représentants des collectivités locales… - avec pour ambition de favoriser l’émergence de plusieurs consensus à long terme, et de proposer des solutions pour accompagner les transformations du secteur.